Aller au contenu

 

Reconnue pour ses projets écoénergétiques

L'UdeS devient membre du réseau Écolectrique d'Hydro-Québec

Malgré une hausse du nombre d'étudiants et de ses activités de recherche, l'UdeS réussit à réduire sa consommation d'énergie. L'institution est désormais membre du réseau Écolectrique d'Hydro-Québec, un réseau sélect qui vise à reconnaître la performance exceptionnelle de grandes entreprises faisant figure de leaders en matière d'efficacité énergétique.
Malgré une hausse du nombre d'étudiants et de ses activités de recherche, l'UdeS réussit à réduire sa consommation d'énergie. L'institution est désormais membre du réseau Écolectrique d'Hydro-Québec, un réseau sélect qui vise à reconnaître la performance exceptionnelle de grandes entreprises faisant figure de leaders en matière d'efficacité énergétique.

30 avril 2009

Caroline Dubois

L'Université de Sherbrooke reçoit une nouvelle reconnaissance pour sa gestion durable et responsable. L'institution est désormais membre du réseau Écolectrique d'Hydro-Québec, un réseau sélect qui vise à reconnaître la performance exceptionnelle de grandes entreprises faisant figure de leaders en matière d'efficacité énergétique.

En tant que cliente d'Hydro-Sherbrooke, l'UdeS a réussi à réduire sa consommation d'électricité de plus de 7 % par rapport à sa consommation totale.

Pour ce faire, elle a optimisé son réseau d'eau refroidie centralisé qui alimente 30 pavillons en tout temps, été comme hiver. Elle a aussi procédé à une analyse énergétique de certains de ses pavillons afin de mettre en place des mesures d'économie d'énergie. À cela s'ajoutent des projets écoénergétiques sur la ventilation et l'éclairage, entre autres l'éclairage extérieur qui a également diminué la pollution lumineuse.

Notons que l'UdeS a atteint ces résultats d'efficacité dans une période où l'effectif étudiant est en très forte croissance – plus de 25 % au cours des dernières années – et où la recherche a connu une forte expansion, deux facteurs influençant à la hausse le besoin d'espace et d'énergie.

«Cette reconnaissance est un témoignage éloquent de la participation de toute la communauté universitaire et particulièrement de la qualité du travail fait par l'équipe du Service des immeubles», souligne Alain Webster, vice-recteur à l'administration et au développement durable.

L'efficacité énergétique fait partie d'un vaste ensemble de chantiers sous la bannière du développement durable. L'an dernier, l'Université de Sherbrooke s'est dotée d'un ambitieux plan d'action qui regroupe 110 mesures appliquées dans tous les secteurs de la vie universitaire.

«Nous y consacrons chaque année plus de 3,5 M$, explique Alain Webster. L'Université de Sherbrooke atteindra sous peu la cible de réduction des gaz à effets de serre du Protocole de Kyoto, en particulier grâce à ses mesures d'efficacité énergétique et de production d'énergie renouvelable.»

Réduire la consommation et les émissions

Claude Handfield, chef de la division de la gestion de l'énergie au Service des immeubles, est l'un des principaux artisans des mesures écoénergétiques mises en place par l'Université. Il pose ici avec René Alarie, directeur du Service des immeubles.
Claude Handfield, chef de la division de la gestion de l'énergie au Service des immeubles, est l'un des principaux artisans des mesures écoénergétiques mises en place par l'Université. Il pose ici avec René Alarie, directeur du Service des immeubles.
Photo : Michel Caron

Devenir écoénergétique exige plusieurs années d'efforts, explique René Alarie, directeur du Service des immeubles. «Depuis 2006, l'Université met en œuvre un plan triennal d'efficacité énergétique dont les projets permettent de réduire de façon significative sa consommation énergétique et ses émissions de gaz à effets de serre, dit-il. De récents projets de récupération d'énergie et l'optimisation de l'éclairage extérieur ont, à cet égard, des retombées significatives.»

Les économies générées depuis 2006 ne feront qu'augmenter au cours des prochaines années. Le recours à la production d'énergie renouvelable est fortement privilégié, en particulier lors de la construction de nouveaux bâtiments.

L'édification du Pavillon des sciences de la vie, par exemple, a fait appel à un système de géothermie comprenant 14 puits géothermiques et une thermopompe, réduisant en grande partie les frais de chauffage et de climatisation. Ainsi, le nouveau pavillon est autosuffisant jusqu'à -14 oC. Une approche similaire est également mise en place au nouvel édifice du Campus de Longueuil.